Couverture pour le parc Asafo

Tapisserie de personnages animés

Ah, au parc Asafo ! Une toile de notre imagination, mettant en valeur la créativité et les prouesses narratives du peuple Fante.

Une symphonie d'herbes cuites au soleil et du doux murmure de la brise. Pourtant, à la surface, l'activité bourdonne comme des abeilles surexcitées, dansant en plein air.

Il y a Kwasi, le serpent qui grogne à cause de la chaleur : « Ce soleil doit-il frapper si impitoyablement ? Ahhh !! Et où sont les gros rongeurs ? » Il jette un œil grincheux à Ama, le fier faucon qui tourne au-dessus de sa tête. Ama, cependant, est perdue dans un autre type de chaleur. « Honnêtement, Kweku », crie-t-elle à son partenaire, « n'aurais-tu pas pu attraper un scarabée plus juteux ? Et où étais-tu toute la matinée ? Un peu de temps de qualité avec ton partenaire ne ferait pas de mal, tu sais ! » Kweku, qui a refusé d'avoir son image dans cette tapisserie, se moque : « Ama, tu ne connaîtrais pas l'amour s'il fondait sur toi et te volait ton petit-déjeuner. D'ailleurs, as-tu vu la démonstration idiote que Kofi fait là-bas ? » Kofi l'aigle, qui vient de tomber amoureux, exécute une danse exubérante et reprend son souffle après un vol nuptial, tout en ressentant que « l'amour est dans l'air ».

Et puis il y a Kwabena, l'homme au regard espiègle, qui tisse une scène fantastique sur une tapisserie géante. Il a cousu Kwasi, Ama, Kweku, Efua le grand touraco bleu qui s'occupe de ses affaires, et lui-même dans une tapisserie vibrante, leurs querelles capturées à jamais dans une danse fantaisiste. « Voilà », a-t-il ri, « maintenant nous serons tous ensemble, à nous chamailler pour l'éternité. »